Vingt ans et un jour,
La pluie me cache le paysage
Celle pour qui mon cœur vibre n’est pas mienne
Le quartier inondé sous l’orage
M’accuse d’avoir brisé une vielle,
Coupable, je l’accepte,
Mes désirs s’écoulent le long d’une rigole
Et les sons m’abandonnent.
Je tremble en effeuillant
Les contrées insouciantes
Cachées à ma vue pour l’éternité.
Je suppose et révolutionne
En songeant aux inspirations
Dérangées dans l’oubli
D’une plume héroïque ennoblie
Dans sa funèbre disparition.
La colère se lève
Et les sons me carillonnent
Vingt ans et un jour
Prostré, je sors du désert qui m’assomme.
Le 20-06-1985
mardi 6 janvier 2009
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