mardi 6 janvier 2009

Candeur

Connaissez-vous l’infini ?
Et bien moi, je l’ai dompté !
Assurément, comme l’on vainc
Une couronne.
J’ai ouvert l’univers,
Couper les carreaux,
Mêlé les courbes,
Arracher les barreaux,
Bâtis des plans
Engendrant une sortie
Que l’on effleurera
De son âme
Vaincu, joyeuse et endolorie.
À la perspective des dimensions
S’y retrouvant
Dans un temps brisé
Aux formes et barytons, aux horizons
Rapiécés,
Aux colis, colliers et copies
Enflammant
Ce que l’orgueil ne peut corrompre,
Tous s’y attarderont
Pour avouer que l’art ne peut rompre
Et vous louerez à sa grâce
La candeur pour qu’il n’y sombre.
Cette tiédeur dont on profite
Et qui use jusqu’à ce que
la vibration des cristaux
Sonnent le glas.
Ce qui arrivera ?
Les paraboles le compteront
Sous ces nébuleuses qui
le rediront à ces nénuphars
Qui l’onduleront à leur tour
À ces nymphes houleuses, plus tard,
Sous un regard railleur.

Le 30-07-1985

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