Laissez-moi modeler une feuille d’extase
Que j’enverrai à travers tempêtes et boniments
Creuser une place pour l’amour auprès de son cœur.
Laissez-moi prier une larme d’un chaland
Que j’envolerai du fond d’une corrida avec mon clairon
Vociférant la peur du passé, louve des labours.
Quoique immortellement, les démons démoralisants
Déclinent avec le vent, le moment où le temps
De son emprise m’exorcise de mes saveurs,
Brodant une rosée d’un magnificat pure,
Je claque mes portes, vicieux, victime victorieuse
D’un venin velu, toussotant, c’est la fin, la fin du sofa.
Laissez-moi chanter, hurlez, vous me cachez
Ce paon, papillon folâtre flottant parmi les flocons
D’une droiture impénétrable, me démoralisant.
Parmi tout se brouhaha, un « dur » clopin-clopant
Me frappe sur l’épaule, une ruade et c’est la marmelade,
C’est l’oxydation d’une aubaine audacieuse
M’apportant un aplomb au dessus de l’arrestation.
Une lampe illumine le noir enchevêtrement de la colère.
J’avise une robe virevoltant et romanise,
M’échappant de l’obscur bas fonds.
Le 19-03-1985
mardi 6 janvier 2009
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