Gris est l’horizon d’un ciel couvert de soucis,
Il y a partout la vie mais la mort des crises,
Des jours tristes, désuets, voient, comme aujourd’hui,
Le vent s’affole, au diable, vous, mes bêtises.
Bleu, mon stylo à plume saturé d’aveux
Il y a des nœuds qui dans mon âme fragile
Des jours laiteux comme l’automne où, malheureux,
Dans mes rêves où tout est scabreux, je ré-empile.
Dorées, les feuilles qui bientôt nous abandonnent
Et avec elle ce flot qui nous tue,
Partez sans pleurer pour qu’elle ne nous assomme.
Rouge sang, ce parterre où se cache la guerre,
Chantez pour qu’elle ne nous voile notre vie
Et sème avec elle, la peur du tonnerre.
Le 18-10-1983
mardi 6 janvier 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire