mardi 6 janvier 2009

Cauchemar

Assez de ces tensions,
De ces semaines dingues,
L’hiver me fait trembler,
Mon lit est ma passion,
Vois, tout est si folingue !
Repos, calme, je fermai
Enfin mes yeux.

Des enfants nus et beaux,
Attachés les uns aux autres
Par des chaines en or
Couraient, couraient sur l’eau
Autour d’un vieillard apôtre,
Les chassant encore et encore
Avec sa jambe de bras

Les mamans tirant leur
petites filles par les
Mains, applaudissaient.
Mon morceau de pain beurre
Avait le goût de lustré,
Comme j’avais mal et
cet oiseau au fuselage

De mégatonnes qui
Criait « encore une fois ! »
Fou, je lui lançai
Mon seul souffle de vie,
Mon amour tenté, pourquoi
Vouloir s’échapper
Du sabre au cœur d’ivoire

Si sophistiqué, Frères
Détruisant toutes les fleurs ?
Heureusement, par
Chance, mes jambes sont
Toujours là, vous mes sœurs,
Pourquoi grand-mère
Échange mes mots trop tard ?

Je ne le ferai plus
Oui mais j’aime bien quand même !
Ce réveil bouteille
Qui n’en finit pas, flûte,
De mordre le temps de peine
Pommes et groseilles
Je préfère chanter la mer.

Bientôt je m’achèterai
Un faux monde pour pleurer
Quand tu diras je t’aime,
Bientôt je m’envolerai
Vers toi jusqu’à exploser
Alors tu seras ma veine.
Je t’en prie, oh rêve !

Le contact gluant, glacé
Du noir névrosé, départ
De la fin du début
Du retour, j’ai caressé
Tout cœur battant, mon chien car
Bonheur, la réalité réapparue.

Le 26-11-1983

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