mercredi 7 janvier 2009

Le cavalier blanc

La rosée est à peine maîtresse de la Lande
Une étincelle se prolonge de son long
Panache de comète sur la surface de l’étang
Où deux hérons magnifiques s’envolent
Vers le firmament, plus gracieux et majestueux
Que l’enchanteresse princesse de la Lune.
Tu cours à travers ce rêve, pieds nus,
Le rire aux lèvres suaves printanières
Dans ta longue robe bleutée découvrant
Délicatement ta volonté, ton corps
Semble volé, ondulant avec la vie
Et ne faisant plus qu’un avec la magie
Un cavalier blanc sur un somptueux
Destrier accourt et tu le contemples,
Un pincement au cœur, relève ta douce poitrine
Tu te fais femme et il t’arrache du sol
T’emportant à travers monts et marées.
Tu te sers contre lui, tes cheveux
Azurés volent au vent mais tu ne crains
Plus le froid, un nuage s’efface de
la pâle lueur de brume, comme les
Chaumières sont minuscules sous le corps
Musclé de la puissante licorne ailée.
Ton visage se tourne vers lui, les mots
Coulent entre ses lèvres murmurantes de bonheur
Et d’amour, il est toi !

Le 26-08-1984

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire