Marianne, prend ma main, voici le brouillard.
C’est à la tombée du jour,
Dans ses affres de cauchemar
Que la Lune déforme notre beau monde d’amour !
Vite, partons, j’ai peur du noir.
Stop ! Le pessimisme me gourd !
Assez de tristesse ! Oh aide-moi à reprendre pied,
Je suis perdu par tout ce qui me dépasse.
J’ai besoin de ne pas nier
Car il me faut regarder les faits en face,
Réagir pour vaincre mon bourbier.
Pourquoi dois-je toujours souffrir ? Je l’aime pourtant.
Elle seule fait battre mon cœur.
S’en rend-elle compte seulement ?
Son sourire est le reflet de toutes ses sœurs.
Pense-t-elle à moi maintenant ?
J’oublie avant qu’elle ne m’effleure
En m’acharnant sur mes larmes.
Je suis si bas
Que je m’invente des tas de soucis
Mais je t’attends encor, sans savoir pourquoi,
Peut-être que je t’aime, toi, ma rêverie.
Le 1-11-1983
mardi 6 janvier 2009
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