Pardonnez-moi !
La vie nous accorde parfois
De merveilleuses amitiés,
Comme vous deux,
Petites fées de Marseille et de la paix.
Si différentes l’une de l’autre
Mais avec le même grand cœur
Et la même force d’aimer.
L’une n’a rien à cacher
Et parle toujours avec intérêt,
Sait écouter et aussi trouver
Les mots qui apaisent.
L’autre, une fille adorable
Masque qui une fois briser
Par la nuit sans fond de vannes
De mon pot éclate dans toute sa joie.
Une joie si communicatrice
Et pourtant si fragile
Que les douleurs du passé
Ne se priveront pas d’enlever.
Toutes deux n’ont que faire
Des regards de ceux
Ne comprenant rien
À ce que sont de vrais copains.
Toutes deux n’ont que faire
De ces terribles Magiciens
Elles aussi ont pour prière
Bonheur et amour.
P’tite fleur, fasses que
jamais elles ne souffrent
Sur cette Terre parfois aussi
Cruelle qu’une parole amère.
Mais cette immense amitié
Si immense
Que tous nous nous sommes
Attelé pour la détruire.
J’ai servi de leurre dans
une monstrueuse bagarre sans cœur.
Celle que le destin réserve
À tout humain dans leur fraternité.
Pupuce et Nabou, un jour
Vous ne serez plus seules
Sur cet échiquier de fou,
Je vous le promets,
Un jour, un pétale de rose
S’envolera dessus le vent,
Ce jour-là l’amour, le vrai,
Sera là mais peut être l’est-il déjà
Le 19-10-1983
mardi 6 janvier 2009
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