Les enfants du monde glissent
Tous à la patinoire,
Fièvre du samedi soir,
Comme leur révolte factice
Sur un terrain sans failles,
Mais votre belle extase cache
Ce cinglant qui entaille
Vos vies où tout se hache.
Et vous glissez si bien
Que vous abandonnez
Le mal à la beauté
« Tant pis, s’est pas le mien ! »
Voyez venir le noir,
Sentez comme les rues puent
Dans vos cités à tiroirs.
Ne glissez plus sur dépotoir
Enlever votre saleté,
Battez-vous pour l’amour au soir,
Ne pas vous méprendre sur son tendre,
Les parents du monde chantent
Tous dans leur douce baignoire
Même s’ils n’ôtent leur peignoir :
« Comme la joie de la pente
Abrupte gravit la vie. »
Dans ce conte de passion
Battu par la rêverie.
De l’horrible pollution,
Regardez notre beau miroir
Madame Marianne, notre veine,
Pourquoi toute cette haine ?
Laissez la belle, cette Patinoire !
Le 9-11-1983
mardi 6 janvier 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire