Une barrière à l’infini
Surpasse un univers bleu
Caressant le ciel gris
Où s’esclaffent, victimes
De l’horizon mielleux,
Les nervures de mon âme.
Un condor y plane
À la limite de l’atmosphère,
Prouvant à la Terre
Que l’aridité
Ne se trouve pas au fond
D’une montagne.
Il traverse à toute volée
La barrière, la brise,
La conquière, l’incise
De ses serres acérées
Sentant un liquide gluant
S’écouler le long de son corps,
La douleur le prend,
Il combattra jusqu’à la mort.
Le 9-06-1985
mardi 6 janvier 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire