mardi 6 janvier 2009

Déprime

Lorsque le jour de déprime apparaît,
Il n’y a plus de place
Nulle part pour la frime.
Espérons que jamais ils ne fassent
Que sonnent les matines,
Triste et amère déprime,

Si fertile, débile, futile,
À un tel point que j’en ai
Plein les sourcils de tout
Ce qui s’assimile à
une ballerine pleine
De faux pantomimes.

Quand on est au très-fond de la déprime,
Où trouver une seule trace
De joie perdue par trime ?
Espérons que revienne notre place
Que notre époque a rendu vile,
Que mandoline nous chantonne ses comptines
Par jour de déprime.

Le 19-10-1983

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire